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Nos expériences en santé

           Denis a une formation d’infirmier de secteur psychiatrique.

Le CREDO

            Ces expériences en santé ont débuté avec les jeunes du Credo, Communauté des requins et dauphins, au Cap Haïtien pendant 6 mois. Là,  Denis a dû s’occuper journellement, entre autre, de dizaines de cas d’abcès étendus, à coup de pansements, d’injections et de médicaments, du matin au soir. Ces abcès furent résorbés en l’espace de trois mois.

A la Cité Soleil, où Denis a ensuite atterri, les premières expériences ont été encadrées par le docteur français, Jean Thomas duquel Denis a beaucoup appris.

Ecole Mixte Saint-Alphonse

                Ces formations sur le tas se sont concrétisées  par les visites médicales des élèves, dépistages de maladie de toutes sortes, suivis des soins appropriés en médicaments, pansements, extractions de bouchon de cérumen, soins dentaires, suivi chirurgical pour de petites interventions  telles que hernies, phimosis, hypospadias et autres, à l’hôpital Sainte Catherine de la Cité Soleil, à titre gracieux.

           Un dispensaire communautaire s’est rapidement mis en place avec l’aide d’une infirmière locale, encadrée par Sœur Anne et Sœur Thérèse.

               Ces dépistages scolaires se faisaient une fois par an pour chaque élève et le suivi se faisait au dispensaire. Celui-ci s’est agrandi et a étendu ses activités avec les séances de vaccination enfants et femmes enceintes (suivies par le FACS, organisme d’état), pharmacie, cabinet dentaire, salles de consultation, de nursing, santé préventive, puis d’un centre de récupération nutritionnelle en 1997. Une centaine d’enfants y étaient suivis avec prise de poids, prise d’un repas équilibré et riche, formation des mamans.

            Le programme de dépistage scolaire a été étendu à 44 écoles des quartiers environnants avec plus de 18,000 élèves dépistés et suivis, avec une supplémentation en Vit A et antiparasitaire.

Centre de la Plaine

             Le Centre de la Plaine, construit dès 1994, comprend de nombreux locaux. Un centre hospitalier s’est construit au 1er étage, comprenant une antenne chirurgicale, des chambres de patients, salles de consultation, nursing, pharmacie, laboratoire d’analyses et cabinet dentaire en 1998/99. Un financement de l’U.E a permis l’ouverture du C.H.F, Centre Hospitalier de Fourgy, avec deux médecins, quatre infirmières, un dentiste et techniciens en laboratoire. Il accueille en moyenne 50 patients par jour.\

             L’arrêt des aides financières et matérielles et surtout l’insécurité croissante de la zone ont empêché l’antenne chirurgicale d’être opérationnelle et réduit la fréquentation du centre, causée également par les difficultés financières de la population.

         L’année 2004 a vu une recrudescence de l’insécurité et des actes de kidnapping, scènes de violence et de pillage. La génératrice et du matériel de laboratoire et de dentisterie ont été en autre dérobés à ces occasions.

             La fréquentation du C.H.F a chuté. Cela a entraîné des changements de stratégies. Le C.H.F est devenu le C.M.E.F (Centre Médico-Educatif de Fourgy) en août 2004 avec un seul médecin et deux infirmières avec des conditions tarifaires adéquates, vu les coûts des médicaments sur le marché local. La fréquentation du centre évoluait en dents de scies, selon l’insécurité du moment. Des vaccinations et suivis nutritionnels se font alors au centre mais aussi à domicile. Un projet de maternité et de centre nutritionnel étaient alors à l’étude.

Clinique mobile

                    Une clinique mobile a été rapidement mise sur pied, destinée aux populations de province, dans l’Artibonite mais surtout vers le Sud de Port-au-Prince, dans les départements de l’ouest, de Nippes et du Sud. De façon épisodique, elle a duré de 1997 à 2008.

             Cette clinique mobile comprenait un médecin et Denis pour le suivi des médicaments et soins. Un opticien se joignait souvent à nous pour consultation O.R.L et remise de lunettes et de médicaments O.R.L. Les sorties étaient de plusieurs jours, voire plus d’une semaine, environ une fois par mois et décernait surtout une quinzaine de points, tout le long de la route nationale N 2. Pour un prix modique, la population avait droit à une consultation et des médicaments de base et suivis. Ces cliniques mobiles ont également connues des baisses de fréquence lors des périodes d’insécurité.

         D’autres formes de cliniques mobiles ont par la suite continué jusqu’en 2008, sur certains quartiers de Port-au-Prince et environs.

Ecoles de province

              Les écoles de province, par la suite regroupées dans l’O.E.P ont bénéficié également de plusieurs programmes sanitaires.

               Outre les cantines organisées pour les élèves, des consultations systématiques de dépistages étaient organisées pour tous les élèves chaque année avec suivis de soins, médicaments, d’extraction de bouchons de cérumen, avec une supplémentation en Vit A et antiparasitaire. Certains élèves souffrant de petites malformations étaient soit référés à un centre médical de la zone, soit accueilli au Centre de La Plaine pour intervention chirurgicale programmée à l’Hôpital Sainte-Catherine de la Cité Soleil.

               Selon le temps, d’autres écoles de la zone bénéficiaient également de ces dépistages systématiques.

               Des agents de santé de chaque école ont bénéficié de formations dispensés au Centre de La Plaine pour un meilleur suivi des enfants. Des kits sanitaires ont été remis à chaque école avec matériels, pansements, médicaments de base dont les Vit A et antiparasitaires.

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